Ce dispositif créé en 1984 vise à identifier et protéger les biens culturels les plus précieux. Le PSBC devait permettre de mettre en place des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde lors d’un incendie ou d’une mise en péril. En 2023, le constat est qu’à peine 30 % des biens culturels concernés sont intégrés dans un plan de sauvegarde des biens culturels. Pour pallier le manque d’effectif et de moyens de certains sites et pour garantir une intervention d’urgence efficace, BatiFire propose une solution numérique qui permet aux services de secours d’accéder au PSBC.
Les objectifs du PSBC
Le plan de sauvegarde des biens culturels vise à recenser et protéger le patrimoine culturel le plus précieux. Cela concerne des lieux divers comme les musées, les monuments historiques, mais aussi les bibliothèques, les châteaux ou les archives. Les objectifs sont multiples :
- Mesurer le risque encouru par les biens culturels en cas de crise
- Identifier les mesures à prendre pour réduire ce risque
- Organiser la mise en place des mesures de protection
- Indiquer les protocoles d’urgence pour faciliter l’intervention des secours
- Coordonner tous les intervenants
De plus, ce plan de sauvegarde des biens culturels permet de sensibiliser chacun à la valeur du patrimoine culturel et à l’intérêt de sa sauvegarde.
Les enjeux du plan de sauvegarde des biens culturels
Le PSBC présente plusieurs intérêts, dont les principaux sont :
- Préserver la mémoire culturelle de la France
- Conserver l’attrait touristique du patrimoine français
- Préserver les revenus liés à certains biens culturels
Lors de catastrophes comme l’incendie de Notre-Dame, la coordination des secours a permis de sauver un patrimoine immense par ordre de priorité. Si le plan de sauvegarde des biens culturels était accessible à toutes les structures même modestes, ce seraient des milliers d’œuvres ou de biens qui seraient mieux protégés.
Les moyens à mettre en œuvre et les contraintes
Que ce soit pour un site archéologique, un monument ou un château, ce plan de sauvegarde nécessite de recenser notamment quelques informations.
- Identification, hiérarchisation et situation des biens culturels prioritaires sur un plan ou une carte
- Analyse des risques encourus par ces biens (risques naturels, technologiques, humains, etc.)
- Recensement des mesures préventives à mettre en place et planification de ces mesures
- Un plan d’urgence adapté au lieu pour intervenir rapidement en cas d’incident
- Une liste des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du plan, avec leurs rôles, leurs responsabilités respectives et leurs contacts
- Les procédures pour limiter l’effet d’un sinistre le cas échéant
Pour une mise en œuvre efficace, il faut tenir compte de contraintes qui peuvent ralentir l’intervention d’urgence. Dans une structure de type musée national, l’effectif et le budget permettent de mettre à jour et de communiquer ce plan à des permanents (agents de sécurité, pompiers, etc.). Pourtant la transmission de l’information d’urgence peut être freinée par des facteurs humains et une connaissance morcelée des besoins. Pour des sites modestes, c’est l’absence totale de personnel ou de contact sur place qui peut mettre en péril le plan de sauvegarde des biens culturels.
La solution numérique BatiFire
Batifire propose un accès au PSBC par la lecture d’un QR code lié au bâtiment. Que ce soit à distance ou sur le bâtiment lui-même, les informations utiles à l’intervention des secours sont disponibles par une application sécurisée, même en mode hors ligne, c’est-à-dire sans aucune connexion. Le PSBC avec ses consignes peut être consulté par les services de secours sur le chemin d’intervention pour gagner du temps. Ainsi de précieuses minutes sont gagnées pour sauvegarder nos biens culturels les plus précieux. Enfin, avec BatiFire, les mises à jour s’effectuent en temps réel ce qui permet de faire évoluer les mesures avec l’identification de nouveaux risques.
Pour connaître toute l’étendue des possibilités BatiFire pour participer au plan de sauvegarde des biens culturels, contactez-nous.