La préservation du patrimoine et des biens culturels fait l’objet d’un engagement national et international pour l’organisation Bouclier bleu. Cette protection des biens patrimoniaux et culturels passe par des formations, de la sensibilisation, de la prévention, des analyses, mais aussi par des exercices de crise. En effet, l’intervention en temps de crise pour la sauvegarde du patrimoine doit reposer sur une méthodologie et faire l’objet d’exercices dont l’un des enjeux essentiels est l’aspect humain. À cette fin, le Bouclier bleu organise une journée d’étude pour coordonner tous les acteurs du patrimoine et des moyens de secours et tirer des leçons des expériences nationales et internationales.
On l’a vu avec les conflits armés ou l’incendie de Notre-Dame de Paris, la menace sur le patrimoine culturel peut trouver une origine multiple. Les risques naturels (inondations, tempêtes, avalanches, incendies, etc.), les risques technologiques et industriels (rupture de barrage, accident nucléaire, etc.), les incidents civils (pillage, émeute, vandalisme) ou les conflits armés sont autant d’occasions de porter atteinte aux édifices protégés ou aux bâtiments abritant des œuvres culturelles.
La France est dotée d’un patrimoine culturel large et varié dont la préservation doit s’organiser et s’anticiper. Ce patrimoine matériel mobilier, immobilier, voire subaquatique, compte par exemple 1200 musées ou plus de 45000 monuments historiques. À cela s’ajoutent les bibliothèques, les lieux de culte (églises, chapelles, cathédrales) et tous les sites patrimoniaux divers et variés. Cette richesse culturelle et patrimoniale expose la France aux risques et rend indispensable une préparation à la situation de crise.
La convention de La Haye, traité consacré à la préservation du patrimoine, a été signée en 1954. Face à la persistance des atteintes envers les biens et les patrimoines culturels, l’International Committee of the Blue Shield a été créé dans le but de veiller à la mise en œuvre de cette convention. Cette organisation fondée en 1996, devenue le Blue Shield International (BSI) en 2018, est reconnue depuis comme instance consultative par les agences gouvernementales œuvrant au respect du traité de La Haye. Depuis cette date, le Bouclier bleu consacre son énergie et son temps à la promotion de la convention de La Haye et à la sauvegarde du patrimoine en temps de crise (conflits, catastrophes, etc.).
L’association du Bouclier bleu France relaie les actions du BSI sur le territoire national au travers d’actions dont un des buts est la prévention des risques et l’anticipation des sinistres. Protéger le patrimoine culturel passe par la sensibilisation des acteurs et du public, mais tient aussi dans la formation du personnel et des intervenants. Le Bouclier bleu participe à l’analyse des risques et à leur prévision, aide à réduire les points de faiblesse, accompagne dans la création du PSBC (Plan de Sauvegarde des Biens Culturels).
L’une des missions majeures du Bouclier bleu vise à préparer à la gestion de crise et aux premiers gestes d’urgence. Dans ce but, l’organisation s’appuie sur le savoir-faire et l’expérience de nombreux acteurs pour élaborer des exercices, les mettre en pratique et en tirer les leçons concrètes. C’est pour améliorer chaque étape de la crise que cette journée accueille de nombreux experts de la protection du patrimoine. Parmi eux, représentants des services de secours, témoins de catastrophes, experts en exercice, etc. viendront partager leur savoir-faire et leur expérience. Comment passer de la théorie de la gestion de crise aux actions réelles avec la meilleure efficacité ?
Organisée sous l’égide du Bouclier bleu et du ministère de la Culture, cette journée vise échanges et mises en relation au bénéfice de la sécurité des biens culturels, dont les bâtiments. Plusieurs objectifs et thèmes sont abordés au cours de cette journée :
Cette journée d’échange permet de recueillir l’expertise et le témoignage d’une grande variété d’intervenants. Parmi eux, un représentant de la Brigade des Sapeurs-pompiers de Paris (BSP) évoque comment intégrer la préservation du patrimoine dans une intervention des sapeurs-pompiers. Le Chef de la mission Protection du Patrimoine du SDIS de l’Oise (SDIS60) partage son expertise sur la méthodologie visant à réaliser et évaluer correctement un exercice. C’est au total une quinzaine d’intervenants qui partagent leur savoir-faire sur l’enjeu humain, la préparation aux risques, l’élaboration du PSBC, etc. ou qui témoignent de leur confrontation à des crises ou des catastrophes sur le territoire et hors de France.
BatiFire participe à cette journée d’échange réunissant des acteurs de la sauvegarde du patrimoine. C’est une occasion de faire découvrir notre solution gratuite qui facilite et améliore l’efficacité des secours lors d’interventions dans des sites patrimoniaux ou des bâtiments abritant des biens culturels à préserver. C’est un des nombreux atouts de l’application BatiFire.